Soit
f la fonction suivante :
f:v∈]0;1],f(v)=−vln(v)etf(0)=0La fonction est dérivable sur
]0;1] et on a immédiatement :
f′:v∈]0;1],f′(v)=−(ln(v)+1)On constate que
f′(v)=0 conduit à
v=e1. De fait, on a :
- si
0<v<e1 on a
f′(v)>0 et en conséquence
f y est croissante ;
- si
v=e1 on a
f′(v)=0 et en conséquence
f y est stationnaire ;
- si
e1<v⩽1 on a
f′(v)<0 et en conséquence
f y est décroissante.
En outre, on a
f(0)=0 et
f(1)=0. Ceci permet d'affirmer qu'en
v=e1 la fonction
f est maximale et sa valeur maximale est de :
f[0;1]max=f(e1)=−e1ln(e1)=e1ln(e)=e1Comme on a
un(x)=n!fn(x), en conséquence directe, nous pouvons écrire que :
∀v∈[0;1],0⩽un(v)⩽n!(e1)n=n!en1Dit autrement :
∀v∈[0;1],∣un(v)∣⩽n!en1Donc :
[0;1]sup∣un(v)∣=n!en1⟺∣∣un(v)∣∣∞=n!en1Ainsi, pour statuer sur la nature de la série
S(x), il nous reste à étudier la convergence de la série numérique
n=0∑+∞n!en1. A cet usage, utilisons le critère de d'Alembert. On a alors :
n!en1(n+1)!en+11=(n+1)!en+1n!en=(n+1)n!eenn!en=(n+1)e1De plus, comme
n∈N, on a alors
0<(n+1)e1<1. Il est donc possible d'affirmer que la série numérique
n=0∑+∞n!en1 est convergente. En conséquence, la série de fonctions
S(x) est normalement convergente sur l'intervalle
[0;1].