Pour tout entier naturel
n, posons la propriété
Pn:un=3×2n+n−2Etape d'initialisationOn sait que
u0=1 et que
u0=3×20+0−2=3−2=1 .
La propriété
P0 est vraie.
Etape d'héréditéOn suppose qu'il existe un entier
k tel que la propriété
Pk soit vraie c'est-à-dire
uk=3×2k+k−2 et vérifions si la propriété est également vraie au rang
k+1 c'est-à-dire
uk+1=3×2k+1+(k+1)−2. Ainsi :
uk+1=3×2k+1+k−1.
Par hypothèse de récurrence :
uk=3×2k+k−2 , on multiplie par
2 de part et d'autre de l'égalité
2×uk=2×(3×2k+k−2)2×uk=2×3×2k+2k−4 . On rappelle que
2×2k=2k+1 . Ainsi :
2×uk=3×2k+1+2k−4, on va maintenant additionner par
−k+3 de part et d'autre de l'égalité (notre objectif est de faire apparaître dans le membre de gauche
uk+1)
2×uk−k+3=3×2k+1+2k−4−k+3uk+1=3×2k+1+k−1Ainsi la propriété
Pk+1 est vraie.
ConclusionPuisque la propriété
P0 est vraie et que nous avons prouvé l'hérédité, on peut en déduire, par le principe de récurrence que pour tout entier naturel
n, on a
Pn vraie, c'est à dire que pour tout entier naturel
n, on a bien :
un=3×2n+n−2