Soit n un entier naturel. On considère l'intégrale I0=∫01e1−xdx et pour tout n≥1, on a : In=∫01xne1−xdx
Calculer I0=∫01e1−xdx.
Correction
∫eax+bdx=a1eax+b
I0=[−11e1−x]01 I0=[−e1−x]01 I0=−e1−1−(−e1−0) I0=−e0+e Ainsi :
I0=−1+e
Question 2
On admet que : In+1=(n+1)In−1. Calculer alors I1 et I2.
Correction
On admet que : In+1=(n+1)In−1. D’une part : I0+1=(0+1)I0−1 I1=I0−1 . Or d'après la question précédente I0=−1+e . Ce qui nous donne : I1=−1+e−1
I1=−2+e
D'autre part : I1+1=(1+1)I1−1 I2=2I1−1 I2=2(−2+e)−1 I2=−4+2e−1
I2=−5+2e
Question 3
Démontrer que pour tout réel x de [0;1] et pour tout entier naturel n non nul, on a : xn≤xne1−x≤xne.
Correction
Nous savons que x∈[0;1]. 0≤x≤1 équivaut successivement à : −1≤−x≤0 0≤1−x≤1 e0≤e1−x≤e1 car la fonction x↦ex est croissante sur [0;1] 1≤e1−x≤e
xn≤xne1−x≤xne
Question 4
En déduire un encadrement de In, puis la limite de In.
Correction
Positivité de l'intégrale. Soient f, g et h trois fonctions continues sur un intervalle [a;b]
Si f(x)≥g(x) alors ∫abf(x)dx≥∫abg(x)dx
Si f(x)≤g(x) alors ∫abf(x)dx≤∫abg(x)dx
Si h(x)≤f(x)≤g(x) alors ∫abh(x)dx≤∫abf(x)dx≤∫abg(x)dx
Si h(x)≥f(x)≥g(x) alors ∫abh(x)dx≥∫abf(x)dx≥∫abg(x)dx
Soit x∈[0;1], nous savons que : xn≤xne1−x≤xne Il vient alors que :
∫01xndx≤∫01xne1−xdx≤∫01xnedx Calculons d’une part :∫01xndx=[n+11xn+1]01=n+11 Calculons d’autre part :∫01xnedx=[n+1exn+1]01=n+1e Finalement :