Étudier la nature de la série numérique S=n=1∑+∞(n+1n)n.
Correction
Posons un=(n+1n)n. Afin d'éliminer la puissance n encore présente, nous allons faire usage d'un logarithme népérien et de fait d'une exponentielle pour compenser l'introduction du logarithme népérien. On a alors : un=eln((n+1n)n)=enln(n+1n) Comme par hypothèse n un nombre entier naturel non nul, alors n est également une quantité non nulle. De fait, on va factoriser, puis simplifier par ce terme n. On a alors : un=enln(nn×1+n11)=enln(1+n11) Soit : un=enln((1+n1)−1)=e−nln(1+n1) Par passage à la limite lorsque n⟶+∞ on obtient, au deuxième ordre en n1 : unn⟶+∞=e−n(n1−2n1+o(n1)) Soit : unn⟶+∞=e(n−n−2n−n+o(nn)) Soit encore : unn⟶+∞=e−n+21+o(1) Ce qui nous permet d'écrire, lorsque n⟶+∞, l'équivalence suivante : unn⟶+∞∼e−n+21 Ce qui s'écrit aussi comme : unn⟶+∞∼e−ne21 Soit : unn⟶+∞∼e−ne On constate alors que : n⟶+∞limn2un=n⟶+∞lim(n2e−ne)=en⟶+∞limn2e−n Par croissances comparées, on obtient : n⟶+∞limn2e−n=0⟹n⟶+∞limn2un=0 Ce résultat nous permet d'affirmer, qu'à partir d'un certain rang n, le terme un est bornée selon : 0⩽un⩽n21 Comme la série n=1∑+∞n21 est une série de Riemann convergente, on en déduit (par comparaison) que n=1∑+∞un est également de nature convergente. Filialement, on la série S=n=1∑+∞(n+1n)n est de nature convergente.