La variable de sommation étant présente dans la puissance du terme qui est à multiplier, prenons le logarithme népérien de ce produit
Pℓ. On a alors :
ln(Pℓ)=ln(k=1∏n2k(k+1)1)=k=1∑nln(2k(k+1)1)=k=1∑nk(k+1)1ln(2)=ln(2)k=1∑nk(k+1)1Soit
a et
b deux nombres réels tels que :
ka−k+1b=k(k+1)a(k+1)−k(k+1)bk=k(k+1)a(k+1)−bk=k(k+1)ak+a−bk=k(k+1)(a−b)k+aSoit l'égalité :
k(k+1)(a−b)k+a=k(k+1)1⟹(a−b)k+a=1⟹(a−b)k+a=0k+1Ainsi, on en déduit que
a−b=0 et de fait
a=b. Puis, on en déduit également que
a=1. Donc
a=b=1. On a alors :
k1−k+11=k(k+1)1.
On a alors :
S=k=1∑nk(k+1)1=k=1∑n(k1−k+11)=−k=1∑n(k+11−k1)Selon le principe du télescopage, il ne reste que les deux termes extrêmaux. On a donc :
S=k=1∑nk(k+1)1=−k=1∑n(k+11−k1)=−(n+11−11)=11−n+11=1−n+11En réduisant au même dénominateur, on trouve alors :
S=k=1∑nk(k+1)1=n+1nAinsi, on en déduit que :
ln(Pℓ)=ln(2)×n+1nCe qui nous permet d'écrire que :
Pℓ=eln(Pℓ)=eln(2)×n+1n=eln(2n+1n)Finalement :
Pℓ=k=1∏n2k(k+1)1=2n+1n