On note par
ε un nombre réel quelconque.
Par hypothèse, on sait que la suite
(u2n) converge vers le réel
ℓ. Cela signifie que nous ayons :
∃n1∈N,∀n∈N,(n⩾n1)⟹∣u2n−ℓ∣<εDe plus, on sait également que, par hypothèse, la suite
(u2n+1) converge également vers le même nombre réel
ℓ. Donc on a, de manière similaire :
∃n2∈N,∀n∈N,(n⩾n2)⟹∣u2n+1−ℓ∣<εAfin d'obtenir une assertion de même type pour la suite
(un), il suffit de poser
n0=Nmax(2n1;2n2+1). Ainsi, on obtient :
∃n2∈N,∀n∈N,(n⩾n0)⟹∣un−ℓ∣<εCeci prouve que la suite
(un) converge vers la même limite
ℓ que les deux suites extraites
(u2n) et
(u2n+1).