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Applications et fonctions

Applications et fonctions

Définition d'une application

  • Soit EE et FF deux ensembles. Une application aa de EE dans FF est la donnée d'une processus de correspondance qui à tout{\color{red}{\bf{tout}}} élément xx de EE permet d'associer un unique{\color{red}{\bf{unique}}} élément yy de FF. Cet élément yy est alors noté y=a(x)y = a(x). L'ensemble EE est alors appelé ensemble de départ et FF l'ensemble d'arrivée. Et il est d'usage d'adopter les écritures suivantes
    a:EFa : E \longrightarrow F
    ou encore
    a:{EFxy=a(x)a : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & F \\ x & \longmapsto & y=a(x) \\ \end{array} \right.
    On dit que y=a(x)y=a(x) est l'image de xEx \in E par la correspondance aa.
    On dit également que, s'il existe, que l'élément xx, tel que y=a(x)y=a(x), est l'antécédent de yy par la correspondance aa.
    Une application se représente par le diagramme sagittal suivant :
    On note par F(E,F)\mathcal{F}(E,F) l'ensemble des applications de EE vers FF. Parfois, on utilise également l'écriture FEF^E au lieu de F(E,F)\mathcal{F}(E,F).

Définition d'une fonction

  • Soit EE et FF deux ensembles. Une fonction ff de EE dans FF est la donnée d'une processus de correspondance qui à un{\color{red}{\bf{un}}} élément xx de EE permet d'associer auplusun{\color{red}{\bf{au \,\, plus \,\, un}}} élément yy de FF. Cet élément yy est alors noté y=f(x)y = f(x). L'ensemble EE est alors appelé ensemble de départ et FF l'ensemble d'arrivée. Et il est d'usage d'adopter les écritures suivantes
    f:EFf : E \longrightarrow F
    ou encore
    f:{EFxy=f(x)f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & F \\ x & \longmapsto & y=f(x) \\ \end{array} \right.
    On dit que y=f(x)y=f(x) est l'image de xEx \in E par la correspondance ff.
    On dit également que, s'il existe, que l'élément xx, tel que y=f(x)y=f(x), est l'antécédent de yy par la correspondance ff.
    On appelle ensemble dedeˊfinition{\color{red}{\bf{ensemble \,\ de \,\, définition}}} de la fonction ff, noté Df\mathcal{D}_f, le sous-ensemble de EE qui contient tous les éléments xx qui admettent une image y=f(x)y = f(x). Donc DfE\mathcal{D}_f \subseteq E ; le cas Df=E\mathcal{D}_f = E implique que la fonction ff est alors une application.
    Une fonction se représente par le diagramme sagittal suivant :
    Et dans ce cas, on a Df={a;b;d;e}\mathcal{D}_f = \{ a \,;\, b \,;\, d \,;\, e \} et E={a;b;c;d;e}E = \{ a \,;\, b \,;\, c \,;\, d \,;\, e \}. Ainsi on a DfE\mathcal{D}_f \subset E.
    Pour bien comprendre la différence, illustrons ceci par un exemple simple donc pédagogique.
Exemples:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemples :}}}
L'objet a:{R+R+xy=xa : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R}^+ & \longrightarrow & \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y=\sqrt{x} \\ \end{array} \right. est une application et se représente par :
Mais l'objet a:{[2;+[R+xy=xa : \left\lbrace \begin{array}{rcl} [-2 \,;\, +\infty[ & \longrightarrow & \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y=\sqrt{x} \\ \end{array} \right. est une fonction et se représente par :
En résumé, une application est une fonction dont chaque élément de l'ensemble de départ correspond à une unique image, par contre une fonction n'est pas toujours définie sur son ensemble de départ. Chaque application est une fonction, mais la réciproque n'est pas toujours vraie !
Une application se compose de trois éléments : l'ensemble de départ, l'ensemble d'arrivée et le processus de correspondance entre xEx \in E et yFy \in F. Si on change un de ces trois éléments, alors on change l'application et de fait on change ses propriétés. Illustrons ceci.
L'application a:{E=[2;2]F=R+xy=x2a : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E = [-2 \,;\, 2] \longrightarrow & F = \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y=x^2 \\ \end{array} \right. se représente par :
Mais, l'application b:{E=[0;2]F=R+xy=x2b : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E = [0 \,;\, 2] \longrightarrow & F = \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y=x^2 \\ \end{array} \right. se représente par :
Cet exemple nous permet d'aborder la notion de restriction. Soit a:EFa : E \longrightarrow F. Une application bb définie sur une partie AEA \subset E par leme^meprocessusdecorrespondance{\color{red}{\bf{le \,\, même \,\, processus \,\, de \,\, correspondance}}}, et donc telle que b(x)=a(x)b(x) = a(x), est appelée la reˊstriction{\color{red}{\bf{réstriction}}} de aa à AA. On la note alors b=aAb = a_{|A}, et se lit ''bb est la restriction de aa à AA'' ou encore ''bb est la restreinte de aa à AA''.

Compositions des applications

  • On considère les deux applications ff et gg suivantes :
    f:{EFxy=f(x)f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & F \\ x & \longmapsto & y=f(x) \\ \end{array} \right.
    et
    g:{FGxy=g(x)g : \left\lbrace \begin{array}{rcl} F & \longrightarrow & G \\ x & \longmapsto & y=g(x) \\ \end{array} \right.
    Notons que l'ensemble d'arrivée de ff et le même que l'ensemble de départ de gg.
    On commence par transformer xEx \in E par ff pour obtenir f(x)Ff(x) \in F. Puis on transforme f(x)Ff(x) \in F par gg pour obtenir g(f(x))Gg \big( f(x) \big) \in G.
    On définit ainsi la composée gfg \circ f par :
    xE,(gf)(x)=g(f(x))\forall x \in E, \,\, \left( g \circ f \right) (x) = g\big( f(x) \big)
    Et on a :
    gf:{EGxy=g(f(x))g \circ f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & G \\ x & \longmapsto & y=g\big( f(x) \big) \\ \end{array} \right.
    Et on associe la figure suivante :
    La composition des application nestpasuneopeˊrationcommutative{\color{red}{ \bf{n'est \,\, pas \,\, une \,\, opération \,\, commutative}}}. Si on considère les deux applications ff et gg, alors on a :
    fggff \circ g \neq g \circ f
    Par exemple. On considère les deux applications ff et gg suivantes :
    f:{RRxy=f(x)=x+1f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y=f(x)=x+1 \\ \end{array} \right. \,\,\, et g:{RRxy=g(x)=x2\,\,\, g : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y=g(x)=x^2 \\ \end{array} \right.
    Dans ce cas :
    fg:{RRxy=(fg)(x)=x2+1f \circ g : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y=(f \circ g)(x)=x^2+1 \\ \end{array} \right. \,\,\, et gf:{RRxy=(gf)(x)=(x+1)2\,\,\, g \circ f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y=(g \circ f)(x)=(x+1)^2 \\ \end{array} \right.
    La composition des applications est une opération associative. Si ff, gg et hh sont trois applications, on a alors :
    h(gf)=(hg)fh \circ \left(g \circ f \right) = \left(h \circ g \right) \circ f
    On définit lapplicationidentiteˊ{\color{red}{ \bf{l'application \,\, identité}}} sur l'ensemble EE, notée IdE\mathrm{Id}_E, par :
    xE,IdE(x)=x\forall x \in E, \,\, \mathrm{Id}_E(x) = x
    ou encore :
    IdE:{EExy=IdE(x)=x\mathrm{Id}_E : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & E \\ x & \longmapsto & y=\mathrm{Id}_E(x)=x \\ \end{array} \right.
    Soit f:EFf : E \longrightarrow F et g:FEg : F \longrightarrow E deux applications. On a alors :
    fIdE=ff \circ \mathrm{Id}_E = f \,\,\, et IdEg=g\,\,\, \mathrm{Id}_E \circ g = g

Injections, surjections, bijections

Injection

  • Soit f:EFf : E \longrightarrow F une application. On dit que ff est une injection , ou que ff est injective, si tout élément yy de FF admet au plus un antécédent xx de EE.
    Autrement dit, l'équation f(x)=yf(x) = y admet, au plus, une solution xEx \in E.
    Ceci se traduit donc par l'assertion :
    (x1;x2)E×E,(f(x1)=f(x2))(x1=x2)\forall(x_1 \,;\, x_2) \in E \times E, \,\, \big( f(x_1) = f(x_2) \big) \Longrightarrow \big( x_1 = x_2 \big)
    ou en prenant la contraposée :
    (x1;x2)E×E,(x1x2)(f(x1)f(x2))\forall(x_1 \,;\, x_2) \in E \times E, \,\, \big( x_1 \neq x_2 \big) \Longrightarrow \big( f(x_1) \neq f(x_2) \big)
    Graphiquement, on a :

Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple: }}} Par exemple, on considère l'application exp:{RRxy=exp(x)=ex\mathrm{exp} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = \mathrm{exp}(x) =e^x \\ \end{array} \right.
Soit x1x_1 et x2x_2 deux nombres réels. On a :
(f(x1)=f(x2))(exp(x1)=exp(x2))(ln(exp(x1))=ln(exp(x2)))(x1=x2)\big( f(x_1) = f(x_2) \big) \Longrightarrow \big( \mathrm{exp}(x_1) = \mathrm{exp}(x_2) \big) \Longrightarrow \big( \ln(\mathrm{exp}(x_1)) = \ln(\mathrm{exp}(x_2)) \big) \Longrightarrow \big( x_1 = x_2 \big)
Donc l'application exp\mathrm{exp} est injective.
Remarque:{\color{green}{\bf{\sphericalangle \,\, Remarque : }}}
Pour une application de R\mathbb{R} dans R\mathbb{R} l'injectivité se traduit graphiquement par le fait que la droite horizontale y=iRy = i \in \mathbb{R} à au plus un point d'intersection avec la représentation graphique de l'application considérée.
En outre, la composée de deux applications injectives est elle même injective.
Si fgf \circ g est injective alors on peut affirmer que gg est injective.

Surjection

  • Soit f:EFf : E \longrightarrow F une application. On dit que ff est une surjection , ou que ff est surjective, si tout élément yy de FF admet au moins un antécédent xx de EE. On a alors f(E)=Ff(E) = F.
    Autrement dit, l'équation f(y)=xf(y) = x admet, au moins, une solution xEx \in E.
    Ceci se traduit donc par l'assertion :
    yF,xE,y=f(x)\forall y \in F, \,\, \exist x \in E, \,\, y = f(x)
    Graphiquement, on a :

Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple: }}} Par exemple, on considère l'application c:{RRxy=x2c : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = x^2 \\ \end{array} \right.
Soit y=x2y = x^2 un nombre réel. On a :
(y=x2)(±y=x)\big( y = x^2 \big) \Longrightarrow \big( \pm \sqrt{y} = x \big)
Ainsi à chaque image yy il est possible d'associer au moins un antécédent : y\sqrt{y} ou y-\sqrt{y}. Donc l'application cc est surjective.
Remarque:{\color{green}{\bf{\sphericalangle \,\, Remarque : }}}
Pour une application de R\mathbb{R} dans FF la surjectivité se traduit graphiquement par le fait que la droite horizontale y=sFy = s \in F à au moins un point d'intersection avec la représentation graphique de l'application considérée.
En outre, la composée de deux applications surjectives est elle même surjective.
Si fgf \circ g est surjective alors on peut affirmer que ff est surjective.

Bijection

  • Soit f:EFf : E \longrightarrow F une application. On dit que ff est une bijection , ou que ff est bijective, si tout élément yy de FF admet un unique antécédent xx de EE. On a alors f(E)=Ff(E) = F.
    Autrement dit, l'équation f(y)=xf(y) = x admet une unique solution xEx \in E.
    Ceci se traduit donc par l'assertion :
    yF,!xE,y=f(x)\forall y \in F, \,\, \exist \,! \,x \in E, \,\, y = f(x)
    Ce qui signifie qu'une application est bijective si elle est à la fois injective et surjective.
    Graphiquement, on a :
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple: }}} Par exemple, on considère l'application c:{RRxy=x3c : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = x^3 \\ \end{array} \right.
Soit y=x3y = x^3 un nombre réel. On a :
(y=x3)(y3=x)\big( y = x^3 \big) \Longrightarrow \big( \sqrt[3]{y} = x \big)
Ainsi à chaque image yy il est possible d'associer un unique antécédent : y3\sqrt[3]{y}.
Réciproquement, soit xRx \in \mathbb{R} un antécédent, alors y=x3y = x^3 est l'unique image associée à l'antécédent xx. Donc l'application cc est bijective.
Considérons à nouveau l'application exp:{RRxy=exp(x)=ex\mathrm{exp} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = \mathrm{exp}(x) =e^x \\ \end{array} \right.
Soit xx un nombre réel, et soit y=exp(x)y = \mathrm{exp}(x) l'image de xx. On a :
(y=exp(x))(ln(y)=ln(exp(x)))(ln(y)=x)\big( y = \mathrm{exp}(x) \big) \Longrightarrow \big( \ln(y) = \ln(\mathrm{exp}(x)) \big) \Longrightarrow \big( \ln(y) = x \big)
Donc l'application exp\mathrm{exp} est bijective. Ainsi cette application exp\mathrm{exp} est également surjective. Nous avions démontrer précédemment qu'elle était injective.
Remarque:{\color{green}{\bf{\sphericalangle \,\, Remarque : }}}
Pour une application de R\mathbb{R} dans FF la bijectivité se traduit graphiquement par le fait que la droite horizontale y=bFy = b \in F à un unique point d'intersection avec la représentation graphique de l'application considérée.
Un théorème couramment utilisé est qu'une application ff de R\mathbb{R} dans R\mathbb{R} continue et strictement croissante réalise une bijection de R\mathbb{R} sur son image par ff.
En outre, la composée de deux applications bijectives est elle même bijective.
Si fgf \circ g est bijective alors on peut affirmer que ff est surjective et que gg est injective.

Bijections réciproques

Définition

  • Soit bb une bijection{\color{red}{\bf{bijection}}} de EE dans FF. Comme bb est bijective, il est alors possible de construire une nouvelle et unique application de FF vers EE, qui à yFy \in F associe son unique antécédent. Cette application est appelée la bijectionreˊciproque{\color{red}{\bf{bijection \,\, réciproque}}} de bb et se note Rb\mathcal{R}_b ou b1b^{-1}. On a alors :
    b:{EFxy=b(x)b : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & F \\ x & \longmapsto & y = b(x) \\ \end{array} \right. \,\,\, et Rb:{FEyx=Rb(y)\,\,\, \mathcal{R}_b : \left\lbrace \begin{array}{rcl} F & \longrightarrow & E \\ y & \longmapsto & x = \mathcal{R}_b(y) \\ \end{array} \right.
    Avec :
    {bRb=IdFRbb=IdE{(bRb)(y)=IdF(y)(Rbb)(x)=IdE(x){b(Rb(y))=yFRb(b(x))=xE\left\lbrace \begin{array}{rcl} b \circ \mathcal{R}_b & = & \mathrm{Id}_F \\ \mathcal{R}_b \circ b & = & \mathrm{Id}_E \\ \end{array} \right. \,\,\, \Longleftrightarrow \,\,\, \left\lbrace \begin{array}{rcl} (b \circ \mathcal{R}_b)(y) & = & \mathrm{Id}_F(y) \\ (\mathcal{R}_b \circ b)(x) & = & \mathrm{Id}_E(x) \\ \end{array} \right. \,\,\, \Longleftrightarrow \,\,\, \left\lbrace \begin{array}{rcl} b \big(\mathcal{R}_b(y) \big) & = & y \in F \\ \mathcal{R}_b \big( b(x) \big) & = & x \in E \\ \end{array} \right.
    Soit f:EFf : E \longrightarrow F et g:FGg : F \longrightarrow G deux applications bijectives. On note leur composée par :
    gf:{EGxy=g(f(x))g \circ f : \left\lbrace \begin{array}{rcl} E & \longrightarrow & G \\ x & \longmapsto & y=g\big( f(x) \big) \\ \end{array} \right.
    Concernant la bijection réciproque de la composition gfg \circ f, on a (attention à l'ordre) :
    Rgf=RfRg{\color{red}{\boxed{ \mathcal{R}_{g \circ f} = \mathcal{R}_{f} \circ \mathcal{R}_{g}}}}
    En effet, on a :
    (RfRg)(gf)=Rf(Rgg)f=Rf(IdF)f=Rf(IdFf)=Rf(f)=Rff=IdE\big( \mathcal{R}_{f} \circ \mathcal{R}_{g} \big) \circ \big( g \circ f \big) = \mathcal{R}_{f} \circ \big( {\color{blue}{\mathcal{R}_{g} \circ g }} \big) \circ f = \mathcal{R}_{f} \circ \big( {\color{blue}{\mathrm{Id}_F}} \big) \circ f = \mathcal{R}_{f} \circ \big( {\color{blue}{\mathrm{Id}_F}} \circ f \big) = \mathcal{R}_{f} \circ \big( f \big) = \mathcal{R}_{f} \circ f = \mathrm{Id}_E
    Puis :
    (gf)(RfRg)=g(fRf)Rg=g(IdF)Rg=g(IdFRg)=g(Rg)=IdG\big( g \circ f \big) \circ \big( \mathcal{R}_{f} \circ \mathcal{R}_{g} \big) = g \circ \big( {\color{red}{f \circ \mathcal{R}_{f}}} \big) \circ \mathcal{R}_{g} = g \circ \big( {\color{red}{\mathrm{Id}_F}} \big) \circ \mathcal{R}_{g} = g \circ \big( {\color{red}{\mathrm{Id}_F}} \circ \mathcal{R}_{g} \big) = g \circ \big( \mathcal{R}_{g} \big) = \mathrm{Id}_G
    En outre, la définition de la bijection réciproque permet d'écrire que :
    {Rgf(gf)=IdE(gf)Rgf=IdG\left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathcal{R}_{g \circ f} \circ \big( g \circ f \big) & = & \mathrm{Id}_E \\ \big( g \circ f \big)\circ \mathcal{R}_{g \circ f}& = & \mathrm{Id}_G \end{array} \right.
    On constate alors (par identification) que :
    Rgf=RfRg{\color{red}{\boxed{ \mathcal{R}_{g \circ f} = \mathcal{R}_{f} \circ \mathcal{R}_{g}}}}
    D'un point de vue graphique, les représentations graphiques des deux applications bijectives bb et Rb\mathcal{R}_b sontsymeˊtriques{\color{blue}{\bf{sont \,\, symétriques}}}, l'une par rapport à l'autre, par rapport à la droite d'équation y=xy = x (appelée première bissectrice du plan R2\mathbb{R}^2).

Mentionnons quelques exemples classiques :
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple : }}} \blacktriangledown \,\, si exp:{RR+xy=exp(x)=ex\mathrm{exp} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \mathbb{R}^{+\star} \\ x & \longmapsto & y = \mathrm{exp}(x) = e^x \\ \end{array} \right. alors Rexp:{R+Rxy=ln(x)\mathcal{R}_{\mathrm{exp}} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R}^{+\star} & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = \ln(x) \\ \end{array} \right.. Donc Rexp=ln\mathcal{R}_{\mathrm{exp}} = \ln.
D'où :
xR,ln(ex)=x\forall x \in \mathbb{R}, \,\, \ln\big( e^x \big) = x
Et :
xR+,eln(x)=x\forall x \in \mathbb{R}^{+\star}, \,\, e^{\ln(x)} = x
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple : }}} \blacktriangledown \blacktriangledown \,\, si c:{R+R+xy=x2c : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R}^+ & \longrightarrow & \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y = x^2 \\ \end{array} \right. alors Rc:{R+R+xy=x\mathcal{R}_{\mathrm{c}} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R}^+ & \longrightarrow & \mathbb{R}^+ \\ x & \longmapsto & y = \sqrt{x} \\ \end{array} \right.. Donc Rc=x\mathcal{R}_{\mathrm{c}} = \sqrt{{\color{white}{x}}}.
D'où :
xR+,x2=x\forall x \in \mathbb{R}^+, \,\, \sqrt{ x^2 } = x
Et :
xR+,(x)2=x\forall x \in \mathbb{R}^+, \,\, \big( \sqrt{x} \big)^2 = x
Rappelons que :
xR,x2=x={xsix0xsix<0\forall x \in \mathbb{R}, \,\, \sqrt{x^2} = |x| = \left\lbrace \begin{array}{rcl} x & \mathrm{si} & x \geqslant 0 \\ -x & \mathrm{si} & x < 0 \\ \end{array} \right.
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple : }}} \blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown\,\, si cos:{[0;π][1;1]xy=cos(x)\cos : \left\lbrace \begin{array}{rcl} [0 \,;\,\pi] & \longrightarrow & [-1 \,;\,1] \\ x & \longmapsto & y = \cos(x) \\ \end{array} \right. alors Rcos:{[1;1][0;π]xy=arccos(x)\mathcal{R}_{\cos} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} [-1 \,;\,1] & \longrightarrow & [0 \,;\,\pi] \\ x & \longmapsto & y = \arccos(x) \\ \end{array} \right.. Donc Rcos=arccos\mathcal{R}_{\cos} = \arccos.
D'où :
x[1;1],arccos(cos(x))=x\forall x \in [-1 \,;\, 1], \,\, \arccos\big( \cos(x) \big) = x
Et :
x[0;π],cos(arccos(x))=x\forall x \in [0 \,;\, \pi], \,\, \cos\big( \arccos(x) \big) = x
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple: }}} \blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown \,\, si sin:{[π2;π2][1;1]xy=sin(x)\sin : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \left[- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right] & \longrightarrow & [-1 \,;\,1] \\ x & \longmapsto & y = \sin(x) \\ \end{array} \right. alors Rsin:{[1;1][π2;π2]xy=arcsin(x)\mathcal{R}_{\sin} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} [-1 \,;\,1] & \longrightarrow & \left[- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right] \\ x & \longmapsto & y = \arcsin(x) \\ \end{array} \right.. Donc Rsin=arcsin\mathcal{R}_{\sin} = \arcsin.
D'où :
x[1;1],arcsin(sin(x))=x\forall x \in [-1 \,;\, 1], \,\, \arcsin\big( \sin(x) \big) = x
Et :
x[π2;π2],sin(arcsin(x))=x\forall x \in \left[- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right], \,\, \sin\big( \arcsin(x) \big) = x
Exemple:{\color{blue}{\,\,\, \sphericalangle \,\,\bf{Exemple : }}}
\blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown \blacktriangledown \,\, si tan:{]π2;π2[Rxy=tan(x)\tan : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \left]- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right[ & \longrightarrow & \mathbb{R} \\ x & \longmapsto & y = \tan(x) \\ \end{array} \right. alors Rtan:{R]π2;π2[xy=arctan(x)\mathcal{R}_{\tan} : \left\lbrace \begin{array}{rcl} \mathbb{R} & \longrightarrow & \left]- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right[ \\ x & \longmapsto & y = \arctan(x) \\ \end{array} \right.. Donc Rtan=arctan\mathcal{R}_{\tan} = \arctan.

D'où :
x]π2;π2[,arctan(tan(x))=x\forall x \in \left]- \dfrac{\pi}{2} \,;\,\dfrac{\pi}{2} \right[, \,\, \arctan\big( \tan(x) \big) = x
Et :
xR,tan(arctan(x))=x\forall x \in \mathbb{R}, \,\, \tan\big( \arctan(x) \big) = x

Remarque:{\color{green}{\bf{\sphericalangle \,\, Remarque : }}}
Il existe d'autres relations importantes qui croisent les applications trigonométriques et les applications trigonométriques réciproques. Citons les relations suivantes :
x[1;1],cos(arcsin(x))=1x2\,\, \blacktriangleright \,\, \forall x \in [-1 \,;\, 1], \,\, \cos\big( \arcsin(x) \big) = \sqrt{1-x^2}
x[1;1],sin(arccos(x))=1x2\,\, \blacktriangleright \blacktriangleright \,\, \forall x \in [-1 \,;\, 1], \,\, \sin\big( \arccos(x) \big) = \sqrt{1-x^2}
x]1;1[,tan(arcsin(x))=x1x2\,\, \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \,\, \forall x \in ]-1 \,;\, 1[, \,\, \tan\big( \arcsin(x) \big) = \dfrac{x}{\sqrt{1-x^2}}
xR,sin(arctan(x))=x1+x2\,\, \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \,\, \forall x \in \mathbb{R}, \,\, \sin\big( \arctan(x) \big) = \dfrac{x}{\sqrt{1+x^2}}
x[1;0[]0;1],tan(arccos(x))=1x2x\,\, \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \,\, \forall x \in [-1 \,;\, 0[ \, \cup \, ]0 \,;\,1], \,\, \tan\big( \arccos(x) \big) = \dfrac{\sqrt{1-x^2}}{x}
xR,cos(arctan(x))=11+x2\,\, \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \blacktriangleright \,\, \forall x \in \mathbb{R}, \,\, \cos\big( \arctan(x) \big) = \dfrac{1}{\sqrt{1+x^2}}
On prendra soin de conserver en mémoire l'allure des graphes des bijections réciproques trigonométriques (également très utilisées en Physique !) :