On a :
(P∧¬Q)∧(¬(R∧¬Q))⟺(P∧¬Q)∧(¬R∨¬(¬Q))Or on sait que
¬(¬Q)⟺Q. Donc :
(P∧¬Q)∧(¬(R∧¬Q))⟺(P∧¬Q)∧(¬R∨Q)De plus, on a :
(P∧¬Q)∧(¬R∨Q)⟺((P∧¬Q)∧¬R)∨((P∧¬Q)∧Q)Mais on a :
((P∧¬Q)∧¬R)∨((P∧¬Q)∧Q)⟺(P∧¬Q∧¬R)∨(P∧¬Q∧Q)L'assertion
¬Q∧Q est toujours fausse
(F), et de fait
P∧¬Q∧Q sera donc, également, toujours fausse
(F).
Dans le cas de la disjonction logique (symbolisé par
∨), si dans la proposition
X∨Y la seconde assertion
Y est de vérité fausse
(F) alors
X∨Y à la même vérité que celle de la première assertion
X. Donc, on en déduit alors que :
((P∧¬Q)∧¬R)∨((P∧¬Q)∧Q)⟺(P∧¬Q∧¬R)Avec :
(P∧¬Q∧¬R)⟺(P∧¬(Q∨R))Finalement, on a donc bien montré que :
((P∧¬Q)∧(¬(R∧¬Q)))⟺(P∧(¬(Q∨R)))Dans cette question, on a fait usage exclusivement des lois de
Morgan.