On a une équivalence (
⟺) à démontrer, on va donc procéder en deux implications réciproques.
▼Sensdirect⟹Soit
∀P∈Rn[X], on a :
φ(P)=0⟺∫01P(t)dt=0⟺Q(1)=0⟺ψ(P(1))=0Ainsi
ψ(P)) est un polynôme qui admet
1 comme racine. Cependant, la définition même de
ψ,
0 est également une racine. Donc on va pouvoir écrire que
ψ(P)∈Rn+1[X] est nécessairement de la forme suivante :
ψ(P(X))=X(X−1)×P(X)avec:degP⩽n−1Or, comme
P∈Rn−1[X] alors on peut écrire que :
∃(λ0;λ1;...;λn−1)∈Rn,P(X)=k=0∑n−1λkXkCe qui implique que :
ψ(P(X))=X(X−1)k=0∑n−1λkXk⟺ψ(P(X))=k=0∑n−1λkXk+1(X−1)Donc, en posant
k=i−1, on en déduit que :
ψ(P(X))=i=1∑nλiXi(X−1)On ne change pas l'indice de
λi car c'est un scalaire. Donc, on obtient :
ψ(P)∈Vect({Xi(X−1)},i∈[[1;n]])▼▼Sensindirect⟸Supposons que :
ψ(P)∈Vect({Xi(X−1)},i∈[[1;n]])Donc cela signifie que :
∃(λ1;λ2;...;λn)∈Rn,ψ(P(X))=k=1∑nλkXk(X−1)Ainsi :
ψ(P(X=1))=0⟺Q(X=1)=0⟺∫01P(t)dt=0Ce qui nous permet d'écrire que :
φ(P)=0⇆Conclusion:On vient donc de démontrer que,
∀P∈Rn[X], on a :
φ(P)=0⟺ψ(P)∈Vect({Xi(X−1)},i∈[[1;n]])