La démonstration s'articule en deux actes.
↪Acte1:L′intersectionSoit
k∈G⊂E une fonction numérique constante. Dans ce cas, de part la définition de la famille
F∈E, on a :
∫abkdx=0⟺k∫abdx=0⟺k(b−a)=0⟹k=0⟺k=0ESoit :
F∩G=0E↪Acte2:La sommeSoit
h un élément quelconque de
E, et notons
hˉ[a;b], avec
a<b, sa valeur moyenne sur l'intervalle
[a;b]. Donc
hˉ[a;b]∈G. On a alors :
hˉ[a;b]=b−a1∫abh(x)dxAinsi, on peut écrire que :
b−a1∫abh(x)dx−hˉ[a;b]=0⟺b−a1∫abh(x)dx−hˉ[a;b]b−ab−a=0Comme
a=b, on a alors :
∫abh(x)dx−hˉ[a;b](b−a)=0⟺∫abh(x)dx−hˉ[a;b]∫abdx=0Soit :
∫abh(x)dx−∫abhˉ[a;b]dx⟺∫ab(h(x)−hˉ[a;b])dx=0Ce qui implique que :
h(x)−hˉ[a;b]∈FDès lors, on peut écrire que :
[h(x)−hˉ[a;b]]+[hˉ[a;b]]=hCe qui prouve que :
F+G=E▶Conclusion:D'après la définition de la première question, nous avons donc démontrer que
F et
G sont deux sous espaces vectoriels supplémentaires dans
E, autrement dit que :
F⊕G=E