Soient
a et
b deux nombres réels.
On note par
v(λ)=(ab) un vecteur propre associé à la valeur propre
λ. Et on désigne par
Eλ le sous-espace propre associé à a valeur propre
λ.
∙ Si
λ=2 alors on a l'équation aux valeurs propres suivante :
ABv(2)=2v(2)⟺(42−11)(ab)=2(ab)⟺(42−11)(ab)=(2a2b)Soit :
{4a−b2a+b==2a2b⟺{2a−b2a−b==00⟺{ab∈=R2aDonc :
v(2)=(a2a)avec:a∈R⋆Donc :
v(2)=a(12)avec:a∈R⋆Ainsi :
E2=Vect{(12)}Par simplicité, choisissons :
v(2)=(12)∙∙ Si
λ=3 alors on a l'équation aux valeurs propres suivante :
ABv(3)=3v(3)⟺(42−11)(ab)=3(ab)⟺(42−11)(ab)=(3a3b)Soit :
{4a−b2a+b==3a3b⟺{a−b2a−2b==00⟺{ab∈=RaDonc :
v(3)=(aa)avec:a∈R⋆Donc :
v(3)=a(11)avec:a∈R⋆Ainsi :
E3=Vect{(11)}Par simplicité, choisissons :
v(3)=(11)Dès lors
u est diagonalisable. L'endomorphisme
u admet donc, dans la base propre
Bp=(v(2);v(3)), l'expression matricielle suivante :
ABp=(2003)Et de fait la matrice de passage de la base
B à la base propre
Bp est donnée par :
PB⟶Bp=(1211)On en déduit alors que l'expression de la matrice inverse
[PB⟶Bp]−1=PBp⟶B est donnée par :
[PB⟶Bp]−1=(1211)−1=1−21(1−2−11)=−(1−2−11)=(−121−1)Donc :
PBp⟶B=(−121−1)De plus, on a :
ABp=(2003)⟹ABpn=(2n003n)D'où :
ABn=PB⟶Bp×ABpn×PBp⟶BCe qui nous donne :
ABn=(1211)×(2n003n)×(−121−1)Soit :
ABn=(2n2n+13n3n)×(−121−1)Finalement :
ABn=(2×3n−2n2×3n−2n+12n−3n2n+1−3n)