Soit une fonction
f définie sur
[0;+∞[ et une suite numérique
(un) définie sur
N par
un=f(n). Soit
p un entier naturel.
- Si f est croissante sur l'intervalle [p;+∞[ alors la suite (un) est croissante à partir du rang p.
- Si f est décroissante sur l'intervalle [p;+∞[ alors la suite (un) est décroissante à partir du rang p.
Dans ce corrigé, nous n'allons pas utiliser la méthode de l'étude du signe de
un+1−un. Nous allons utiliser une fonction associée.
On considère la fonction associée
f définie sur
[0;+∞[ par :
f(x)=x+11.
Nous avons donc bien
un=f(n).
Etudions les variations de
f sur
[0;+∞[.
On reconnaît la forme
(v1)′=v2−v′ avec
v(x)=x+1Ainsi :
v′(x)=1.
Il vient alors que :
f′(x)=(x+1)2−1 Pour tout réel
x∈[0;+∞[, on vérifie aisément que
(x+1)2>0 et que
−1<0.
Il en résulte donc que pour tout réel
x∈[0;+∞[, on a
f′(x)<0.
Donc
f est
décroissante sur
x∈[0;+∞[. On en déduit donc que la suite
(un) est
décroissante.